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Introduction
Dans cet article, nous plongeons dans une exploration de l’authenticité dans l’économie des créateurs, inspirée par l’article de David Loewen : “Lessons from a Parasitical Journey in The Creator Economy”. Je suis toujours partagé par ce sujet de l’authenticité. Pour connaitre une partie des leaders de l’industrie de l’infoprenariat entre autre. Je suis parfois dubitatif de ce que je vois. Quand l’authenticité devient un argument de vente, est-ce encore toujours authentique ? Qu’est-ce que cela signifie vraiment d’être authentique dans un monde où la performance et la monétisation régissent souvent nos actions ? Comment les créateurs peuvent-ils naviguer dans cet équilibre précaire sans perdre leur âme ?
Allons-y. Décortiquons ce sujet avec sincérité et profondeur.
Qu’est-ce que l’authenticité ?
L’authenticité, c’est souvent présenté comme être soi-même, brut et sincère. Mais dans le cadre de l’économie des créateurs, cela prend une dimension beaucoup plus complexe. Les audiences attendent une vulnérabilité “calculée”—une authenticité qui raconte une histoire, qui vend un rêve ou un produit. Cette pression peut transformer l’authenticité en une performance, où le créateur devient le produit.
Quand est-ce que l’authenticité devient une performance ?
A mon sens, c’est le moment où l’acte d’être “soi-même” devient stratégique, où chaque geste, mot ou partage est calculé pour répondre à une attente perçue de l’audience. Cela se produit lorsque le besoin de validation ou de monétisation prend le dessus sur l’envie de transmettre quelque chose de sincère. L’authenticité se mue alors en un masque, subtil mais omniprésent, alimenté par des algorithmes et des attentes sociales.
Comment reconnaître la limite entre le partage sincère et l’autopromotion ?
La frontière est subtile, mais elle repose sur une intention claire. Le partage sincère naît d’une envie de transmettre une expérience ou une émotion authentique, sans attendre un retour immédiat. L’autopromotion, en revanche, se concentre sur l’impact qu’aura le contenu sur l’audience, souvent avec un objectif de conversion ou de reconnaissance. En tant que créateur, poser la question « Pourquoi est-ce que je partage cela ? » peut être un guide puissant pour naviguer entre ces deux notions.
Mon parallèle avec le voyage de David Loewen
David Loewen partage son expérience personnelle d’une décennie dans le secteur public avant de devenir un entrepreneur créatif. Au-delà du prénom, et après 18 ans dans l’éducation en Belgique, je comprends ce passage où je suis passé, comme lui, de confortable financièrement à inconfortable dans plein de secteurs de ma vie.
Un point extrêmement complexe pour moi : cette transition, bien que libératrice, a été marquée par des défis majeurs. L’instabilité financière et la nécessité de se vendre sans trahir son éthique ont été particulièrement difficiles à gérer. En tant que rebelle ascendant rebelle, je me suis empêché de créer du contenu car je redoutais ce moment de produire pour les autres et non pour moi.
C’est ce que David Loewen met en lumière.
La réalité brute de l’économie des créateurs : tout est une question d’équilibre entre l’expression personnelle et les impératifs commerciaux.
Quels “sacrifices” sont nécessaires pour passer à l’entrepreneuriat créatif ?
En tant qu’entrepreneur cherchant à créer un contenu qui me ressemble, je dirais que le premier sacrifice, c’est d’accepter l’illusion de la sécurité. Laisser derrière un salaire stable pour plonger dans l’incertitude, c’est un saut dans le vide qui demande une confiance absolue en soi.
Ensuite, il y a le temps : l’entrepreneuriat créatif n’est pas un sprint, c’est un marathon. Cela fait 9 ans que j’ai créé mon entreprise Le chaman digital… L’année 2024 a été chaotique. Je reprends 2025 avec un tout autre mindset. Et cela m’a demandé énormément de travail sur moi-même. Sans compter les soirées tardives et les week-ends “sacrifiés” qui peuvent devenir la norme à certains moments importants de ton entreprise.
Enfin, il faut accepter de perdre des relations superficielles pour s’entourer de personnes alignées avec sa vision.
Mais chaque “sacrifice” rapproche de cette vérité personnelle, ce sens profond de liberté et d’impact durable.
Comment préserver ses valeurs tout en monétisant sa création ?
Je crois profondément qu’une des clés réside dans la sincérité. La sincérité, c’est la capacité à aligner ce que l’on dit, ce que l’on fait et ce que l’on ressent sans détourner ses intentions pour plaire ou vendre. Elle permet de garder intactes ses valeurs, car elle invite à poser les bonnes questions : « Est-ce que ce que je crée sert une véritable utilité ? » « Est-ce en phase avec ce que je veux représenter ? »
En restant sincère, on attire une audience qui partage nos valeurs, ce qui rend la monétisation à la fois plus alignée et plus durable.
Prenons l’exemple d’une classe au lycée. Tu arrives dans le local et tu vas t’asseoir. Moi c’était toujours au fond avec les troublions de la classe. Il y avait des gens autour de moi. Du même style. Et des gens éloignés avec qui j’avais peu de contacts… C’est pareil dans la creator economy : choisis ta place. Accepte ensuite que tu vas connecter avec des gens qui te ressemblent, tandis que d’autres ne t’apprécieront pas. Tu toucheras peut-être moins de monde, mais tu seras bien plus proche de la réussite de ton projet que tu ne l’imagines.
Les dilemmes des créateurs
Les créateurs sont souvent coincés entre deux forces opposées :
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- La pression de produire du contenu qui plaît pour répondre aux attentes de leur audience (et des algorithmes).
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- Le besoin de rester fidèle à leur propre vision et à leur vérité.
Ce dilemme peut conduire à une dissonance cognitive, voire un épuisement créatif. Lorsque l’authenticité devient une marchandise, comment garder une connexion réelle avec soi-même et avec son public ?
Je n’ai pas la réponse. Je suis moi-même en recherche.
J’ai cependant quelques pistes de solutions à tester:
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- Définir ses propres règles du jeu.
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- Établir ses limites claires : Décider ce qu’on est prêt à partager ou non, et s’y tenir même sous la pression de la performance.
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- Définir son intention première : Se poser régulièrement la question “Pourquoi est-ce que je partage cela ?” pour rester aligné avec ses valeurs.
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- Choisir son positionnement : Accepter qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et se concentrer sur la connexion avec les personnes qui partagent nos valeurs.
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- Équilibrer authenticité et business : Trouver le juste milieu entre l’expression personnelle et les impératifs commerciaux, sans sacrifier son éthique.
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- Maintenir son intégrité : Créer du contenu qui sert une véritable utilité et reste en phase avec ce qu’on veut représenter.
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- Définir ses propres règles du jeu.
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- Créer des espaces de déconnexion pour retrouver sa vérité personnelle :
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- Pratiquer le “Digital Sunset” : éteindre tous les appareils 2h avant le coucher
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- Instaurer des “journées analogiques” : un jour par semaine sans écrans ni réseaux sociaux
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- Méditer 20 minutes chaque matin avant de consulter son téléphone
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- Faire des retraites trimestrielles de 48h en nature, loin de toute connexion
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- Bloquer des plages horaires quotidiennes “sans notifications” pour la création pure
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- Créer des espaces de déconnexion pour retrouver sa vérité personnelle :
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- Privilégier la qualité à la quantité.
Voici une liste de questions d’auto-réflexion pour valider la qualité et l’authenticité de votre contenu, inspirée par le contexte de la sincérité et de la qualité:
Questions de fond :
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- Est-ce que ce contenu apporte une réelle valeur à mon audience ?
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- Quelle est mon intention profonde en partageant ce contenu ?
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- Est-ce que je crée ce contenu par pression ou par réelle envie de partager ?
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- Ce contenu reflète-t-il vraiment mes valeurs et ma vision ?
Questions d’alignement :
- Est-ce que ce contenu sert une véritable utilité ?
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- Suis-je en train de chercher la validation ou de partager une expérience authentique ?
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- Est-ce que je reste fidèle à ma vérité personnelle dans ce contenu ?
Questions de connexion :
- Ce contenu crée-t-il une véritable connexion humaine ?
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- Suis-je transparent sur mes intentions et mes limites ?
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- Est-ce que je partage ce contenu pour moi ou uniquement pour plaire à mon audience ?
Ces questions vous aideront à maintenir un équilibre entre l’expression personnelle et les impératifs commerciaux, tout en restant aligné avec vos valeurs
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- Privilégier la qualité à la quantité.
La sincérité au-delà de l’authenticité
La sincérité est différente de l’authenticité. Elle implique une profondeur qui ne cherche pas à plaire ou à se vendre. Dans l’économie des créateurs, cultiver la sincérité signifie être transparent sur ses intentions, ses échecs et ses limites. Cela crée une véritable connexion humaine, plus forte que n’importe quel algorithme.
La seule question qu’il nous reste finalement sera: “Est-ce que je crée pour moi ou pour être aimé ?”
En conclusion: “Je n’ai pas encore la solution. Je suis sur le chemin.”
L’économie des créateurs est un espace fascinant mais exigeant. Pour prospérer, il est crucial de trouver cet équilibre entre la monétisation et la vérité personnelle. Ce voyage demande du courage, de la réflexion et une sincérité qui va au-delà des apparences. En fin de compte, la véritable valeur d’un créateur réside dans sa capacité à rester humain, même dans un monde digital où la création de contenu revient de plus en plus à savoir écrire un prompt ou une automatisation avec Make.
Article de base de ma réflexion: https://medium.com/educreation/lessons-from-a-parasitical-journey-in-the-creator-economy-d8c4a688bed6
Article écrit par mes soins avec l’aide de l’IA pour la correction de la synthaxe et de l’orthographe. Utilisation de CHATGPT en version pro 4ocanva pour développer les questions autour de mes réflexions.